Salaires, NAO

Un accord sur les minima de salaire dans la convention collective de la maroquinerie

La négociation salariale dans la branche de la maroquinerie aura eu l’avantage de remettre de l’ordre sur la grille conventionnelle. En effet, entre l’inflation galopante sur toute l’année 2021 et l’augmentation mécanique du SMIC en octobre dernier puis en janvier, plusieurs échelons de la grille conventionnelle se trouvaient en dessous du SMIC.

NAO Tannerie d’Annonay : déterminés à se faire entendre !

Le syndicat CGT de la Tannerie d’Annonay (Ardèche) ne s’est pas contenté d’acquiescer l’augmentation générale de 100€ brut, annoncée dans le groupe Hermès par son président. Il a aussi exigé des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) et des revendications en lien avec son établissement.

Fort de propositions pour les salariés et les intérimaires de son établissement, le syndicat est entré dans la négociation, déterminé à se faire entendre.

TARKETT sous pression sur les salaires

L’entreprise de production de sol vinyle à Sedan dans les Ardennes a, elle aussi, été mise sous la pression des salariés et du syndicat CGT sur les questions salariales. En octobre, après la hausse mécanique du SMIC, suite à un taux d’inflation supérieur à 2 %, le syndicat était monté au créneau pour exiger une revalorisation du pouvoir d’achat.

Face à la détermination des salariés, la Direction avait dû lâcher fin octobre une prime de 500 euros (pouvoir d’achat) pour chaque salarié tout en renvoyant la discussion sur les salaires à la négociation annuelle obligatoire (NAO).

SMIC janvier 2022 : toujours pas de coup de pouce pour les salariés

Alors que l'inflation se poursuit, que le gaz, l'électricité, l'essence et les produits de première nécessité augmentent toujours plus, le gouvernement écoute encore une fois les recommandations du Medef plutôt que celles de tous les syndicats, en n'accordant pas de coup de pouce pour le SMIC.

Pour un temps plein sur la base d'un 35H hebdomadaire, le SMIC sera porté à 1603 € brut mensuel, soit 10,57€ brut de l'heure au 1er janvier 2022.

Revalorisez nos salaires et relocalisez nos productions [Edito]

La dramatique pandémie a révélé à l’échelle de la planète les aberrations d’un système

La dramatique pandémie a révélé à l’échelle de la planète les aberrations d’un système où les intérêts privés de quelques-uns passent toujours devant les choix et les besoins du plus grand nombre. Pour la majorité de la population mondiale l’urgence est la levée des brevets pour le droit aux vaccins pendant que les actionnaires, eux, obtiennent des records historiques de profits et de dividendes.

SPONTEX et VISKASE : avancées sur l’environnement et renforcement syndical

Début novembre, un conseil syndical avec nos délégués de SPONTEX et de VISKASE, en présence de la Fédération, s’est déroulé autour de la situation économique et sociale des entreprises mais aussi sur les préoccupations environnementales.

En effet, depuis l’incident écologique d’août 2019, nos deux entreprises sont surveillées de près par la Préfecture de l’Oise et la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL).

Urgence d’augmenter nos salaires

Le taux d’inflation stabilisé à fin septembre à 2,2% montre que la consommation des salariés est de plus en plus dure, surtout pour toutes les catégories socioprofessionnelles les plus proches du SMIC. C’est pour cette raison que la CGT avait fait du 5 octobre un enjeu majeur pour augmenter nos salaires.

Dans nos professions, où nombre de salariés végètent autour du SMIC, ces augmentations intempestives de l’électricité, du gaz, de l’essence ou des produits de tous les jours, asphyxient notre pouvoir d’achat.

Hermès : tout reste à démontrer pour le droit et l'indépendance syndicale

La négociation « dialogue social » censée améliorer les échanges, la confiance, la négociation ainsi que les droits syndicaux, c’est-à-dire de celles et ceux qui défendent les salariés dans les entreprises du groupe Hermès, a redémarré en septembre. Vu les premiers textes envoyés par la direction, nous nous interrogeons si elle n’était pas sur le point d’entraver les droits des syndicats et leur indépendance vis-à-vis de l’employeur.