Comme le rapporte plusieurs articles de presse, les conditions salariales dans le groupe de maroquinerie SIS dans le Doubs ne sont pas aussi reluisantes qu’indiquées dans leurs communications.
Réparti.e.s sur plusieurs sites de production en Franche Comté, plus de 1 000 salarié.e.s travaillent pour ce sous-traitant qui occupe une place importante dans le secteur du cuir.
Malgré quelques effets d’annonces qui laisseraient entendre qu’il est agréable de travailler là-bas, la réalité montre que les salaires et les conditions de travail entre les différents sous-traitants des grands groupes de luxe de la maroquinerie sont assez similaires.
« c’est vrai, nous demandons beaucoup aux salariés »
Chez SIS, après des alertes sur l’organisation du travail déjà pointées pendant le confinement du printemps, la non prise en compte des revendications des salariés à mis le feu aux poudres après les NAO. La direction s’est dite « surprise » par le mouvement de grève de 90 salariés fin octobre, « même si c’est vrai nous demandons beaucoup aux salariés » … Par la suite, une pétition a été largement signée amplifiant encore l’appui aux légitimes revendications des salariés.
Les achats des produits manufacturés de cuir haut de gamme continuent leurs ascensions vertigineuses et ne subissent pas la crise, au contraire...
Il est nécessaire que les salariés de ces secteurs aient enfin et maintenant un juste retour de leur difficile travail.
►► Source : Journal du THCB - Novembre 2020
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