Grâce à la grève massive des salariés, la direction de Coveris revient à la raison

Suite à l’entêtement de la direction qui refusait d’entendre les revendications des organisations syndicales, plus de 90 % des 300 salariés du groupe Coveris de Firminy, Montfaucon en Velay et Saint Pal de Mons se sont mis en grève pour les conditions de travail et les salaires.

Dans l’unité les délégués CGT et CFDT ont cherché une issue à la négociation en faisant de nombreuses propositions. La direction a mis de l’huile sur le feu allant même jusqu’à faire reconduire la grève 1 jour de plus car elle ne voulait pas laisser poser un congé pour permettre à tous les salariés de reprendre ensemble le travail !

Fort heureusement, la délégation syndicale soutenue par les salariés a gardé son sang-froid et fera appliquer l’accord de fin de conflit qui permet :

  • L’augmentation pérenne de tous les salaires de 60 € brut de plus par mois
  • Une prime pouvoir d’achat de 200 € pour tous
  • Une amélioration des conditions de travail avec un engagement de réel changement
  • Aucune sanction contre les grévistes

Comme nous l’avons montré dans ce groupe du textile plastique de Loire – Haute Loire, nous invitons les salariés à se syndiquer. L’heure doit être maintenant à l’apaisement.

Communiqué de presse
20 janvier 2022

Revue de presse

Les salariés de Coveris Flexible en grève sur trois sites de production[Le Progrès]

Mécontents de la tournure des NAO (Négociations annuelles obligatoires), mais par-dessus tout de leurs conditions de travail, les employés ont débuté un mouvement de grève, mercredi matin, sur les trois sites de Montfaucon-en-Velay, Saint-Pal-de-Mons et Firminy.

Les machines ont arrêté de tourner vers 5 heures du matin, mercredi, dans les trois sites de production de Coveris Flexible, à Montfaucon-en-Velay, Saint-Pal-de-Mons et Firminy, qui emploient un total de 300 personnes.

Salaires et conditions de travail pointés du doigt

Un mouvement de grève a été initié par l’intersyndicale (CGT et CFDT) après une quatrième réunion sans consensus dans le cadre des NAO (Négociations annuelles obligatoires). Les augmentations salariales proposées par la direction seraient de 45 euros brut alors que la dernière demande des syndicats aurait été de 70 euros brut. Plus encore que les salaires, ce sont les conditions de travail que dénoncent les salariés.

« Il n’y a pas d’augmentation digne des efforts fournis. Mais si aucune solution n’est trouvée pour améliorer les conditions de travail, aucune somme ne paraîtra acceptable, il faut travailler sur les deux aspects car on ne peut pas continuer comme ça. On frise la catastrophe et un drame », argue Rémi Gonzales, délégué CGT de Firminy (qui représente le syndicat pour les trois sites).[...]

Edition en ligne du 20/01/2022
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