Anett/Kalhyge : la répression syndicale ne gagnera pas !

Publié le 18/12/2025

Au sein du groupe de blanchisserie Anett/Kalhyge, la répression syndicale est devenue une méthode de management. Depuis des mois, nos délégué·es CGT subissent intimidations, menaces, pressions psychologiques, entraves aux mandats, procédures disciplinaires et judiciaires. L’objectif est clair : faire taire la CGT, casser l’organisation collective et instaurer la peur. 

Fin novembre, cette stratégie a franchi un seuil inacceptable. Notre délégué syndical central, Ludovic Rabut, a été victime d’une provocation transformée en piège sur son lieu de travail. À la suite d’un échange banal sur l’organisation du travail, une manageuse l’a violemment pris à partie, puis insulté, et lui a asséné plusieurs coups de pieds. Des faits d’une extrême gravité.

Mise à pied conservatoire

Au lieu de protéger la victime, la direction locale a choisi de couvrir l’agresseuse. Pire : elle a réécrit les faits, inversé les responsabilités et transformé Ludovic de victime en coupable, allant jusqu’à prononcer une mise à pied conservatoire pouvant déboucher sur un licenciement. Une manœuvre honteuse.

Faire pression sur des salarié·es vulnérables

Pour tenter de justifier l’injustifiable, la direction n’a pas hésité à faire pression sur des salarié·es vulnérables afin d’obtenir de faux témoignages. Voilà jusqu’où va ce patronat quand il s’agit de briser un militant de la CGT.

La CGT ne lâchera rien

Face à cette attaque frontale, la CGT a immédiatement riposté. Pétition adressée à la direction générale du groupe, mobilisation des élus et des syndicats, soutien total de l’union départementale CGT de l’Ain et de la fédération THCB : la CGT ne lâchera rien.
Ludovic a saisi l’Inspection du travail et déposé une main courante. La vérité finira par s’imposer.

S’attaquer à la CGT et terroriser les salarié·es

Cette répression n’est pas un accident. Elle s’inscrit dans le contexte du rachat du groupe en septembre 2024, accompagné de projets de suppressions d’emplois et de fermetures de sites. Pour imposer ces reculs sociaux, la direction commence par s’attaquer à la CGT et terroriser les salarié·es.
Le 2 décembre, l’union départementale de la CGT de l’Ain a organisé une manifestation devant l’entreprise pour soutenir notre camarade. Une mobilisation forte, avec la présence de Hassen Nassi, secrétaire général de la fédération THCB, qui a rappelé une vérité essentielle :
« Lorsqu’on s’attaque à un militant CGT, c’est toute la CGT que l’on attaque. Cette répression n’est pas un cas isolé, c’est un système pour museler les voix syndicales et casser les collectifs de travail. Ensemble, nous ferons reculer ces pratiques indignes. »
Cette affaire est désormais portée au plus haut niveau avec des membres de la direction confédérale qui ont interpellé le ministre du Travail sur ces pratiques scandaleuses.

La CGT est debout, unie et déterminée

La direction de Anett-Kalhyge tente aujourd’hui de gagner du temps après une enquête manifestement à charge, allant jusqu’à accuser notre camarade de faits aussi graves qu’infondés. Mais qu’elle le sache : la CGT est debout, unie et déterminée.

Même logique que notre secrétaire générale Sophie Binet

D’ailleurs, c’est dans la même logique que notre secrétaire générale, Sophie Binet, est mise en examen pour avoir dénoncé dans les médias le chantage à l’emploi de Bernard Arnaud, en utilisant la formule populaire « les rats quittent le navire » lorsqu’ils menaçaient de délocaliser la production aux Etats-Unis pour faire toujours plus de profits, après avoir soutenu le président d’extrême droite Donald Trump. 
Mais la répression patronale ne nous fera pas taire. Toucher à un militant CGT, c’est s’attaquer à toute la CGT. Solidarité totale avec Ludovic Rabut et Sophie Binet.

La répression patronale ne nous fera pas taire. ==>Toucher à un militant CGT, c’est s’attaquer à toute la CGT. ==> Solidarité totale avec Ludovic Rabut et S. Binet !

Extrait presse - Le Progrès 02/12/2025

Les militants de la CGT manifestent leur soutien aux délégués syndicaux

"Depuis le rachat de Kahlyge, la direction d’Anett affiche une stratégie antisyndicale ciblée et assumée qui dégrade le "dialogue social", dans une volonté de réduire au silence celles et ceux qui défendent les droits collectifs."
"toutes ces manœuvres de la direction d’Anett visent à éliminer la CGT, afin de dégager la voie pour un vaste plan de restructuration. De nombreux sites et de nombreux emplois sont désormais en en doublon et la direction veut pouvoir les supprimer sans opposition. Si tel est le cas, notre fédération prendra ses responsabilités."  Hassen NASSI

A retrouver ci-dessous, les interventions de Ludovic RABUT et Hassen NASSI

Lien de téléchargement: 
PDF icon Intervention-Ludovic-Rabut-Ain-02122025.pdf
PDF icon Intervention-Hassen-Nassi-CGT-Kalhyge-Ain-02122025.pdf
Display PDF: 
Afficher les fichiers PDF sur feuilleteur